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Nasri « n’a pas tué d’enfant »
Grand artisan du succès des siens en finale de la League Cup avec Manchester City contre Sunderland (3-1), Samir Nasri est également l’un des grands absents de la liste de Didier Deschamps en vue de l’amical de mercredi contre les Pays-Bas (21h, au Stade de France). Une non-sélection à laquelle a réagi le joueur de City dans les pages de L’Équipe : « J’étais déçu, bien sûr. Surtout qu’il y a vingt-quatre noms. Je respecte les choix du sélectionneur. La meilleure des réponses, c’est sur le terrain. À moi de lui donner des maux de tête en répétant ce genre de performance. »
À la question de savoir s’il était inquiet ou non en vue du Mondial, l’international aux 41 sélections masquait difficilement son envie d’être de la fête en juin prochain : « Inquiet… Oui et non. J’ai toujours espoir. Si tu es bon sur le terrain, tu mets toutes les chances de ton côté pour faire partie de la liste. En tout cas, je ne vais pas abandonner l’idée de disputer enfin une Coupe du monde. J’en ai déjà raté une (2010, ndlr). Ça m’a fait mal. Je n’ai pas envie d’en rater une deuxième. Une Coupe du monde au Brésil… C’est immanquable ! Je vais me battre et tout faire pour y être. »
Sincère et presque touchant, Nasri regrette également l’épisode malheureux de l’Euro 2012 et la mauvaise réputation qu’il traîne depuis lors comme un boulet : « À Manchester City, on m’apprécie. En France, le problème, c’est qu’on en a fait beaucoup trop après l’Euro. J’ai eu une mauvaise réaction, certes. Mais on m’a provoqué. J’ai répondu. Je n’ai pas tué d’enfant. J’ai insulté un journaliste. Les gens ne nous connaissent pas. Ils lisent les journaux, regardent la télé et s’ils entendent« Lui, c’est un petit con »,forcément, ça entraîne une relation négative avec le public. Et ça m’embête de ne pas être aimé dans mon pays. »
MG