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Mort de François Bracci, figure historique de l’OM et de l’équipe de France
Il avait 72 ans.
Les supporters de l’Olympique de Marseille sont en deuil. Ce jeudi, François Bracci s’est éteint des suites d’une longue maladie. Avec sa mort, c’est un gros morceau de l’histoire du club phocéen qui s’envole. Avec 343 apparitions sous le maillot bleu et blanc lors de ses deux passages dans son club de cœur (1971-1979, puis 1983-1985), Bracci n’était ni plus ni moins que le 3e joueur ayant le plus porté les couleurs de l’OM, avec lequel il remporte un championnat (1972) et une Coupe de France (1976). Pendant ses années marseillaises, ce défenseur de métier portera d’ailleurs le maillot de l’équipe de France, avec laquelle il participera au Mondial 1978 et sera éliminé dès le premier tour.
François Bracci s’en est allé 🕊️ 3ème joueur le plus capé de l’histoire olympienne, l’ancien international français s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 72 ans. L’Olympique de Marseille adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. 🤍 pic.twitter.com/RSBdorRgu2
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) December 28, 2023
Sa carrière de joueur se termine à Béziers en 1987, mais François Bracci a déjà le métier d’entraîneur dans la peau puisqu’il a déjà eu l’occasion de l’exercer lors de ses piges dans l’Hérault et, peu avant, à Rouen. S’ensuit une grosse décennie passée à coacher des équipes de divisions inférieures (Epernay, La Roche-sur-Yon, Fréjus…), avant de franchir la Méditerranée et de tenter sa chance au Maroc et en Algérie. Au pays des Fennecs, il triomphe avec le Mouloudia Club d’Alger, avec lequel il remporte la Coupe nationale et la Supercoupe en 2006, avant de triompher en championnat quatre ans plus tard.
Entre-temps, on lui connaît une brève carrière politique, matérialisée par une candidature aux élections européennes de 2009 sous la bannière de Debout la République, lors desquelles le parti de Nicolas Dupont-Aignan ne remporte qu’1,77% des voix, insuffisant pour envoyer quiconque siéger à Strasbourg, une ville dont le club n’aura de toute façon pas vraiment marqué la carrière de François Bracci, au contraire d’Alger, où il se convertit à l’Islam en 2014.
Moult vies, moult succès. Adieu l’artiste.
JD