Moratti balance
C’est une première dans l’histoire du club. Massimo Moratti, président de l’Inter de Milan depuis une dizaine d’années, a déclaré au lendemain de l’élimination des Nerazzuri en Ligue des Champions, que, cette fois-ci, les seuls fautifs étaient les joueurs et non l’entraîneur, les dirigeants ou les arbitres. Consterné, l’homme a affirmé que les siens n’avaient pas de « caractère » et qu’ils l’avaient « trahi » , allant même jusqu’à remettre en question son propre avenir au sein de la direction du club. La déception estompée, le boss a indiqué que s’il était amené à conserver ses fonctions à la tête du club lombard, il ferait le ménage, en commençant par… l’entraîneur, qui selon lui, ne parvient pas à donner un vrai visage à l’équipe, changeant trop souvent de configuration ; un technicien qui, de plus, a eu au départ – en termes de recrutement – l’effectif qu’il souhaitait, ainsi que les départs de tous les indésirables. Il remplacerait, par conséquent, Mancini par Cesare Prandelli (Fiorentina), accompagné d’Arrigo Sacchi au poste de directeur technique ! En guise de plan B, Moratti opterait pour une solution interne, en confiant le groupe pro aux actuels observateurs, Marco Branca et Gabriele Oriali, anciens joueurs du cru, en se rappelant sans doute que l’Inter est le club italien qui a le plus dépensé d’argent sur les quinze dernières années… sans encore avoir remporté un titre majeur, au contraire de la Juventus ou pire, de l’éternel rival : le Milan AC ! Sachant également que bon nombre de joueurs achetés à prix d’or et passés par l’Inter se sont fourvoyés à Giuseppe Meazza, alors qu’ils ont brillé en signant ailleurs…
LB
