- International
- Coupe du monde féminine
Mondial féminin : l’inquiétante enquête de la FIFPRO
La FIFPRO (Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels) a mené une enquête auprès de 260 joueuses ayant participé au Mondial 2023 organisé en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les joueuses interrogées pointent des défauts, notamment sur leur récupération et les conditions d’accompagnement. Dans le compte rendu de l’enquête, on note que « deux tiers d’entre elles estiment qu’elles n’étaient pas au meilleur de leur forme physique au début du tournoi ». À titre d’exemple, les joueuses françaises de D1 Arkema ont clos leur championnat le 10 juin et ont joué leur premier match de préparation le 6 juillet.
#FIFPRO’s latest survey gathered insights from 260 players across 26 nations post-FIFA Women’s World Cup.
Here are the results 👇https://t.co/7AB0nDEmlT
— FIFPRO (@FIFPRO) November 29, 2023
Un délai court avant la compétition, mais aussi après celle-ci. Selon la FIFPRO, « 60 % des joueuses ont estimé que leur repos après la compétition était insuffisant, 86 % d’entre elles ayant pu se reposer moins de deux semaines avant de réintégrer leur club ». Un autre souci se pose dans l’accompagnement médical, puisque 22% des joueuses disent ne pas avoir passé d’électrocardiogramme avant la compétition, pourtant prévu dans le règlement de la FIFA. Une joueuse a même demandé une enquête sur les qualifications du personnel technique de sa fédération.
De plus, 20% des joueuses interrogées disent compléter leurs revenus grâce à un second emploi.
LP