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Julien Stéphan : « Stéphan a un plan ? C'est des conneries »
La fin du gimmick.
À la veille du barrage aller contre l’AC Milan à San Siro, où le Stade rennais est attendu jeudi soir, Julien Stéphan est venu en conférence de presse et a souhaité mettre fin à la petite musique entretenue par certains supporters rennais depuis son premier passage sur le banc rennais. Celle qui dit que « Stéphan a un plan ». « Ça, c’est des conneries, a-t-il lâché en coupant la question d’un journaliste. Tous les entraîneurs qui préparent des matchs le font avec une idée derrière la tête. Ils essaient de mettre des choses en place. Vouloir personnaliser ce match, c’est une énorme erreur. Ce sont les joueurs qui font l’histoire des rencontres et décident des résultats. »
Reste que le technicien breton a forcément préparé quelque chose pour contrarier le Milan. Il n’a pas voulu trop en dévoiler, sans surprise, laissant le doute planer sur le système de jeu, entre un possible passage à trois défenseurs centraux ou le maintien d’un 4-4-2 qui fonctionne depuis quelques semaines. « Ce n’est pas tant une question de système, mais d’animation et ce qu’on va laisser à Milan et bloquer en priorité, a-t-il expliqué. On ne va pas protéger tous les espaces, mais il faudra en protéger un maximum. C’était l’équipe la plus verticale sur la phase de groupes de la Ligue des champions. Il faudra être très attentif à tout ça et aux situations de centres avec leur cible qui est Giroud, mais aussi Loftus-Cheek qui plonge de derrière. »
Stéphan a parlé du besoin de faire un match intelligent et d’une rencontre prestigieuse. Il a aussi répondu sur l’engouement sans précédent chez les supporters rennais, qui devraient être entre 8 000 et 9 000 à Milan jeudi. « On y est très sensibles. Il y a une relation très spéciale dans ce club entre les supporters et les joueurs, elle est de plus en plus forte, et le soutien est de plus en plus prononcé, déroule-t-il. Je ne sais pas si c’est le reflet d’un club qui grandit et avance, mais c’est le reflet d’un amour plus important, d’une croyance, avec une nouvelle génération qui veut vivre ces moments pleinement. »
Et qui espère sans doute repartir avec un peu plus que de belles photos de San Siro dans la besace.
CG, à San Siro