- Italie
- Folgore Caratese
Un président de D4 italienne suspendu pour racisme et violences
La dolce vita.
Michele Criscitiello, boss de la chaîne de sport en continu Sportitalia, ainsi que président de la Folgore Caratese (Serie D), vient de se prendre une claque bien méritée : 18 mois de suspension après une performance hors normes…
Selon le média napolitain Fanpage.it, lors d’un match contre le Club Milano, l’homme a enchaîné les actions dignes d’un candidat à l’élection américaine : insultes racistes envers l’arbitre à la mi-temps, tentative de l’intimider en le poursuivant jusqu’à son vestiaire, crachats sur des joueurs adverses en fin de partie, sans oublier d’allumer une bagarre générale pour couronner le tout. Bref, en super vilain, on lui met 10/10.
Michele Criscitiello direttore di Sportitalia è stato squalificato per 18 mesi dopo insulti, sputi e una rissa. La reazione social è durissima con accuse a Gravina https://t.co/evxQoFfes9
— Fanpage.it (@fanpage) December 3, 2024
Encore le coup de la cabale politico-médiatique
La sanction est tombée : interdiction d’accès aux stades jusqu’en 2026, 4 000 € d’amende pour son club, et deux matchs à huis clos pour la Folgore. Mais Criscitiello, pas du genre à s’écraser, crie au complot. Sur Twitter, il a dégainé un communiqué où il accuse la FIGC et son président Gravina de vouloir le faire taire : « La Fédération pense intimider ceux qui dénoncent ce qui se passe. Je ne suis pas licencié fédéral. Des procès-verbaux inventés. Aucune preuve. Nous allons démontrer leur complot. On m’avait dit “il va payer”, mais inventer tout cela est trop. La bataille médiatique contre Gravina et la FIGC passe de la télévision au terrain. Tout est faux. »
Un président qui nie en bloc les accusations, on connaît ça aussi en France.
MJ