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Platoche : « Il n’y a plus de romantisme depuis que j’ai quitté le football »
Michel Platini est retiré du foot, mais son boulard est encore en activité.
Platoche, qui fêtera ses 69 ans ce vendredi, s’occupe désormais en pratiquant le golf ou en voyageant en Italie, au Maroc et à l’Île Maurice. « Je prends le temps de prendre le temps. […] C’est un bonheur de faire ce que je veux, tranquille. Je suis libre depuis trois ans. Quel privilège », raconte-t-il dans une longue interview au Figaro. « Je ne me vois plus à un poste dans une institution, ni dans un club, continue-t-il. J’ai fait le tour, j’ai tout fait. Je suis contacté par des gens de tous horizons. Du football et d’ailleurs, des médias, j’ai tout refusé. » L’ancien joueur et sélectionneur français, mais aussi patron de l’UEFA, disserte notamment sur la fin des numéros 10, qu’il impute aux entraîneurs. Le romantisme dans le football existe-t-il encore ? Platini répond en souriant que « non, il n’y en a plus. Depuis que j’ai quitté le football. » Un départ qui ne l’empêche pas de critiquer vivement ses successeurs à l’UEFA, dont il ne fait plus partie depuis 2016. « Michel Platini président a plus de poids et de pouvoir que les autres qui viennent après. Aleksander Čeferin, tout le monde s’en fout. »
Oui, notre Platini national garde une très bonne estime de lui-même, et continue de se défendre : « Ce que me disent les gens que je croise ? Je suis une légende. Pour les jeunes et les moins jeunes en France, je suis vu comme cela. J’ai un devoir de correction et d’exemplarité, parce que je représente quelque chose. […] Je ne veux rien rendre à personne, mais je veux me blanchir de toutes les fausses accusations proférées à mon encontre. En première instance, j’ai été blanchi, mais le but était de me virer des instances. Je n’ai aucun pacte de corruption avec personne. Je ne vais pas demander à Sarkozy, moi président de l’UEFA à l’époque, pour qui je dois voter ! »
Il n’y a pas de corruption dans le football, c’est bien connu.
UL