ACTU MERCATO
Mercato : Où en est l’Association portugaise de la Croix rouge (D3, Savoie) ?
Il n'y a pas que le Real Madrid, Neymar et Mino Raiola dans la vie : aux échelons inférieurs et amateurs, les clubs aussi essaient de se renforcer à l'intersaison... Chaque jour, SO FOOT appelle un club pour faire le point.
Christophe Da Costa, président de l’Association portugaise de la Croix-Rouge de Chambéry :
« On a surtout visé le maintien du groupe de l’an dernier afin de conserver les meilleurs joueurs, ceux qui étaient sérieux à l’entraînement. La fin de saison dernière a été compliquée, alors nous avons changé les entraîneurs de l’équipe 1 et de l’équipe 2. Il fallait du changement pour que les joueurs ne s’ennuient pas. Mais nous avons aussi recruté deux nouveaux gardiens. Le but était surtout d’assurer le coup en vue de l’an prochain, car notre jeune gardien, Toni, devrait partir en Écosse à la fin de saison où il a passé des tests concluants. Sinon, plusieurs milieux sont arrivés, des joueurs qui étaient chez nous il y a quelques années et qui sont revenus par rapport à l’ambiance qu’ils ne retrouvaient pas dans leurs anciens clubs. Et un défenseur central aussi. Un joueur qui avait perdu l’envie de jouer au football et qui s’est finalement relancé chez nous, car il connaît très bien le nouvel entraîneur. C’est toujours compliqué d’aller chercher des joueurs lorsque l’on évolue en D3. Car c’est un niveau un peu bas pour certains joueurs. J’appelle souvent les meilleurs joueurs d’origine portugaise de la région, mais ils jouent à des niveaux plus élevés et n’ont pas envie de s’embêter en D3. Le but du club est de conserver les valeurs portugaises, je suis content lorsque l’on recrute des Portugais, mais le club n’est pas du tout fermé sur les origines des joueurs. »
« Cette année, nous avons aussi monté une équipe féminine. Nous sommes partis de zéro. Et nous avons environ 20 filles présentes pour la saison. Dont Andrea Marques qui évoluait en R2 et qui fait partie des meilleures joueuses de Savoie. Elle a décidé de nous rejoindre pour nous aider, car elle a vraiment l’amour du club. Le seul souci est qu’il n’y pas de championnat de foot à 11 en Savoie. Nous avons donc dû nous délocaliser en Haute-Savoie. Ce qui fait des plus longs déplacements, et au niveau des frais, c’est compliqué. D’autant plus que nous ne touchons pas de subventions de la ville. Nous vivons uniquement avec nos boissons vendues à la buvette. »
SO
Propos recueillis par SO.