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Ménez allume Lucas et Blanc
Cet été, Jérémy Ménez avait lancé une première petite banderille en indiquant dans la Gazzetta dello Sport qu’il ne ressentait rien avec son ancien entraîneur Laurent Blanc.
Ce mardi, l’international français de 27 ans (24 sélections) a remis ça, en longueur, dans un entretien à France Football, en taclant notamment un de ses anciens concurrents, Lucas : « Par rapport à certains, quand on fait le rapport « prix-statistiques », j’étais pas mal, non ? Lucas, ça fait deux ans qu’il est là, il a mis trois buts (il en a en fait mis 6, ndlr) mais il a coûté 40 millions d’euros. Et il est Brésilien… Lucas a des qualités, pas de problèmes ! Mais aujourd’hui, vaut peut-être mieux être étranger au PSG et bien soigner sa communication… Moi, je suis Français et Parisien. Je n’ai pas Twitter ou Instagram pour envoyer des messages et des belles photos. Je ne fais pas de cinéma sur les réseaux sociaux. Je ne dirais pas : « Vive Paris ! Allez Paris ! » pour faire le beau. Je ne suis pas comme ça. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que je n’aimais pas mon club, loin de là ! Simplement, je ne suis pas un faux ! Beaucoup de joueurs font aujourd’hui leur publicité comme ça pour être appréciés. Moi, tant que je sais que je suis aimé du vestiaire, que mes coéquipiers savent qui je suis véritablement, ça me va. »
L’ancien Sochalien a également regretté de ne pas avoir pu jouer dans l’axe sous la coupe de Laurent Blanc, là où il est utilisé depuis son arrivée au Milan AC : « Laurent Blanc m’a toujours aligné sur un côté au PSG ou quand il était sélectionneur de l’équipe de France. J’ai toujours accepté, mais ça m’a joué des tours. On ne m’a jamais évalué à ma vraie place. Quand tu te fixes à un poste, que tu y restes et que c’est en plus le tien, celui que tu préfères, tu as davantage de repères avec tes coéquipiers. (…) Ancelotti m’a mis en attaque. Il m’a vite cadré. C’est là qu’on a vu la différence. Avec lui, je n’ai joué sur les côtés que pour dépanner. Mon vrai poste, c’est dans l’axe, derrière l’attaquant ou en pointe. C’est là que je m’exprime le mieux, que je me sens bien sur le terrain. Ça peut paraître bizarre à certains, mais j’aime courir ! J’aime demander la balle. Je me sens libre dans l’axe. (…) Quand Blanc est arrivé, qu’on est passés en 4-3-3, il me voyait davantage sur le côté… »
Chez les Rossoneri, Ménez a inscrit trois buts en trois matchs depuis le début du Calcio. Presque autant que Lucas en deux saisons à Paris.
AB