- Mondial 2023
- Finale
- Espagne-Angleterre (1-0)
Rapinoe condamne la « misogynie » et le « sexisme » de Rubiales
Voilà un terrain où Megan Rapinoe ne restera jamais muette, contrairement à son ultime Mondial.
Interrogée par The Atlantic à propos de la dernière Coupe du monde, et notamment sur le sacre de l’Espagne, Megan Rapinoe est revenue sur le baiser imposé par Luis Rubiales à Jenni Hermoso. « Cela m’a fait réfléchir à tout ce que nous devons endurer, raconte l’attaquante américaine. Pensez à tout ce que l’équipe espagnole a dû supporter : certaines des joueuses qui ont protesté l’année dernière (contre différents problèmes de gestion, de professionnalisme ou de respect de la vie privée au sein de la sélection espagnole et où Jorge Vilda était clairement visé, NDLR) ne font toujours pas partie de l’équipe. Peut-être que cela les a galvanisées, mais on ne devrait pas avoir à subir cela. »
Logiquement remontée, l’ancienne joueuse de l’Olympique lyonnais revient ensuite sur le comportement du président de la Fédé espagnole durant la finale de ce Mondial : « Une autre image témoigne d’un niveau de misogynie et de sexisme si profond au sein de cette Fédération et de cet homme (Luis Rubiales, NDLR) qui, au coup de sifflet final, se saisit l’entrejambe. Dans quel monde vivons-nous ? Sur la plus grande scène, là où vous devriez célébrer, Jenni (Hermoso, NDLR) doit être physiquement agressée par ce type. »
Visé par trois plaintes, reçues par le ministère des Sports, Luis Rubiales n’aurait pas l’intention de démissionner alors que la Fédération espagnole a convoqué une assemblée générale extraordinaire portant sur cette affaire.
FP