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M’Baye Niang : « En Arabie saoudite, le football, c’est nul »
Pas un grand fan des road trips en plein désert, M’Baye Niang.
Prêté l’hiver dernier à Ahli, en Arabie saoudite, M’Baye Niang n’a guère apprécié son passage dans le Golfe. « Le football, là-bas, c’est nul. Au lieu de progresser, tu traînes des pieds, tu t’entraînes à 20 heures ou 22 heures… Pas à mon âge, a-t-il regretté dans les colonnes de Sud Ouest. Même si j’ai pris beaucoup d’argent, même si à côté tu peux tout faire, aller au resto à 4 heures du matin par exemple, je ne faisais pas ce pour quoi j’étais venu. Je ne prenais pas de plaisir à l’entraînement, en match c’était pire. À la fin, je ne m’entraînais même plus. Je venais, je m’asseyais et je regardais. »
Tout proche de rejoindre Marseille à l’été 2020, l’ancien Milanais avoue également avoir eu du mal à se remettre d’avoir vu le transfert capoter. « Cet épisode a cassé quelque chose. Je ne me suis pas caché. La moindre des choses, c’était de dire la vérité, pas de faire un coup en douce, pour que le club ait le temps de se retourner, rejoue-t-il. Certains me disaient que Rennes jouait la Ligue des champions, mais je ne partais pas parce que Rennes était nul. J’ai toujours voulu jouer à Marseille.(…)Quand ça ne s’est pas fait, pour X ou Y raisons, j’ai senti qu’à Rennes, on ne me regardait plus de la même façon. Ça ne m’a d’abord pas gêné, j’ai rejoué, mais en janvier, j’ai senti que c’était la fin. Je n’avais plus la flamme. »
Rien de tel qu’une signature chez les Girondins de Bordeaux pour la raviver.
TB