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Mbappé : « Être capitaine, ce n'est pas quelque chose que je voulais au départ »
La mission est remplie.
En inscrivant l’unique but d’une rencontre plutôt ennuyeuse face à la Grèce (1-0), Kylian Mbappé en a profité pour rejoindre Michel Platini et ses 40 buts sous le maillot bleu. Présent sur le plateau de TF1 après la partie, l’attaquant du PSG n’a pas oublié de rendre hommage au triple lauréat du Ballon d’or : « C’est énorme, quand on sait ce que Michel Platini représente pour tous les Français, une légende absolue, l’un des meilleurs joueurs de notre pays et de l’histoire du foot, c’est quelque chose de spécial. »
Interrogé sur la finale de la Coupe du monde, le moment fort de sa saison, Mbappé a lâché ceci : « Il faut dire la vérité, sur le moment, je n’ai pas trop réalisé. J’aurais échangé mes trois buts contre un CSC tout moche et un 1-0. Avec le recul, bien sûr, on sait que ce match fera partie de l’histoire, mais ça reste difficile de se dire qu’on a participé à l’histoire sans repartir avec la coupe. L’histoire, c’est pour les gens qui la racontent, nous, on veut l’écrire. Les gens nous disaient qu’on l’avait déjà gagné, mais on s’en foutait, c’était il y a quatre ans, c’est passé. J’avais besoin de rejouer très rapidement avec le PSG, car en dehors du terrain, c’était très difficile. Tu veux oublier, mais les gens t’en parlent, toute la planète t’en parle. Ils nous disaient “merci”, mais je disais “merci pour quoi ? On n’a pas gagné !” »
Candidat potentiel au Ballon d’or, même s’il n’a pas décroché la Ligue des champions ni la Coupe du monde, le numéro 10 des Bleus n’a pas évincé le sujet : « C’est toujours difficile de parler d’un trophée individuel, car il faut se mettre en avant tout seul, et c’est quelque chose qui ne passe pas forcément auprès du grand public. Je pense que je corresponds aux critères, on verra, c’est les gens qui votent. Je suis optimiste. »
Enfin, il a parlé de ses premiers matchs en tant que capitaine de la sélection : « J’apprends tous les jours, c’est quelque chose qui enrichit mon expérience et ma carrière. Avoir cette responsabilité, ça me demande de m’ouvrir un peu plus tous les jours. Je ne pensais pas que j’allais être capitaine, ce n’est pas quelque chose que je voulais au départ. Le coach est venu m’en parler, c’est difficile de dire non au brassard de capitaine de l’équipe de France. J’essaye de faire de mon mieux pour que les gens soient fiers de moi. C’est naturel, car on a un groupe exceptionnel, ils m’ont mis dans les meilleures conditions pour que je puisse être le moins mauvais possible comme capitaine. »
Quatre victoires sur ses quatre premiers matchs avec le brassard, il y a déjà eu pire comme départ.
AL