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Malgré la déroute italienne, Luciano Spalletti confirmé à la tête de la Nazionale
Bien loin de 2021.
L’Italie a vécu un véritable cauchemar ce samedi soir à Berlin, totalement surclassée par une Suisse qui n’a jamais tremblé (2-0), et globalement supérieure dans tous les domaines. À qui la faute ? À un effectif limité ? À de mauvais choix du sélectionneur ? Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne, et Luciano Spalletti étaient devant les journalistes ce dimanche pour tenter d’apporter des premières réponses. « Nous sommes tous responsables, dirigeants, joueurs, entraîneur », a d’abord lâché Gravina, qui a néanmoins confirmé Spalletti dans ses fonctions, au moins jusqu’au Mondial 2026. « Hier soir, nous avons eu une longue conversation avec le coach. Je suis très pragmatique et je pense que ce serait une erreur de quitter un projet à long terme après 8 mois, dès les premières difficultés. Il y aura une profonde réflexion à mener. […] Les Mbappé, les Ronaldo ne vont pas fleurir en 60 jours, mais il y a du talent dans le football italien, il y a certainement un travail de valorisation de ce talent à mener », a expliqué le dirigeant.
« J’ai fait des erreurs. Le match d’hier a montré que nous avions reculé en matière de niveau, ce n’est pas acceptable. Ce match nous a ramenés à zéro, on repart de là, je vais continuer à rajeunir notre groupe. Les joueurs ne m’ont pas donné les réponses que j’attendais d’eux, il faut des joueurs jeunes et neufs », a de son côté déclaré Spalletti, très critiqué ce dimanche par la presse italienne.
Prochaine échéance pour l’Italie : la France, en Ligue des nations, le 6 septembre prochain.
AL