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L’Union saint-gilloise trouve un point négatif à sa progression
Tout va trop vite.
Depuis la saison 2020-2021 ponctuée par une promotion en Jupiler Pro League, l’Union saint-gilloise ne s’arrête plus. Après 48 ans d’absence, les Apaches ont en effet soigné leurs retrouvailles avec l’élite du football belge en terminant deuxièmes de saison régulière la première année et troisièmes la suivante. Ajoutez à cela un quart de finale de Ligue Europa l’année dernière face au Bayer Leverkusen. Plus étonnant, ces parcours ont été réalisés par deux entraîneurs différents, Felice Mazzu puis Karel Geraerts, et ce sera un troisième coach qui sera sur le banc la saison prochaine : Alexander Blessin.
Lors de la conférence de presse de présentation de ce dernier, mercredi, le président de l’USG Philippe Bormans a ainsi tenu à évoquer ces changements incessants : « Le fait qu’on grandisse si rapidement a un point négatif : le fait qu’on ne puisse pas garder nos entraîneurs ou certains joueurs. C’est bien qu’ils puissent progresser, mais nous devons protéger le projet. » L’arrivée de Blessin s’inscrit cependant dans l’ADN de ses prédécesseurs, et semble faire perdurer le projet initial.
Ça bouge, mais ça travaille bien.
EL