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L’Union Berlin promue en Bundesliga pour la première fois de son histoire
Union Berlin 0-0 Stuttgart
Historique.
Au terme d’un match rempli d’intensité et dans lequel il n’aura manqué qu’un petit but à Stuttgart pour se maintenir dans l’élite, l’Union Berlin profite de son nul arraché à l’aller pour accéder à la Bundesliga pour la toute première fois de son histoire.
Mais les Berlinois se font très vite peur lorsque Ryerson fait faute sur Gonzalez à l’entrée de la surface et offre un coup franc direct à Stuttgart qu’Aogo se charge de transformer avec brio. Mais le but est finalement invalidé grâce à la VAR en raison d’une position de hors-jeu de Gonzalez. Un raté qui n’est que le début de la nette domination des Souabes, lesquels rentrent cependant au vestiaire frustrés de ne pas avoir su trouver la faille.
Le deuxième acte est à l’image du premier : rouge et brumeux, du fait des multiples craquages de torches initiés par les deux blocs de supporters. La tension est électrique, surtout lorsque Abdullahi touche le poteau peu après l’heure de jeu. Dans la foulée, le Nigérian trébuche à l’entrée de la surface, mais parvient malgré tout à frapper en étant au sol… nouveau poteau, l’Union n’y arrive décidément pas. Pourtant, Stuttgart multiplie les fautes qui offrent autant de bons coups francs aux Berlinois, mais ces derniers ne parviennent jamais à inquiéter Zieler. À deux minutes du terme, Benjamin Pavard redonne espoir aux siens en claquant une volée dont il a le secret, mais Gikiewicz se détend comme une panthère pour dégager le ballon en corner.
Il n’en fallait pas plus. Après un dernier instant de résistance, l’Union Berlin arrache à nouveau le match nul et devient la troisième équipe de D2 à remporter les barrages lors de la dernière décennie. Vivement la saison prochaine !
Union Berlin (4-1-2-3) : Gikiewicz – Reichel, Hübner, Friedrich, Ryerson – Schmiedebach – Zulj (Parensen, 90e +3), Prömel – Härtel (Mees, 65e), Andersson, Abdullahi (Gogia, 82e). Entraîneur : Urs Fischer.
Stuttgart (4-2-3-1) : Zieler – Aogo, Badstuber, Kabak, Pavard – Gentner, Ascacibar – Zuber (Castro, 69e), Akolo, Gonzalez (Gómez, 46e) – Donis (Didovi, 60e). Entraîneur : Nico Willig.
JD