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L’un des auteurs de la bannière de Burnley ne regrette rien
Jake à l’aide.
Jake Hepple, l’un des instigateurs de la banderole « White Lives Matter Burnely » qui a survolé l’Etihad Stadium lors de la réception de Burnley ce lundi (5-0), s’est expliqué de son geste auprès du Daily Mail ce mercredi. La défense de ce fan des Clarets est pour le moins… bancale. « Je ne suis pas raciste », assène-t-il (évidemment) pour commencer. « Nous ne voulions pas offenser le mouvement (Black Lives Matter, N.D.L.R.) ni les Noirs. Je crois qu’il est également important de reconnaître que les vies blanches comptent aussi », poursuit le jeune homme de 24 ans originaire de la région de Burnley et qui précise que ce ne sont pas moins de 60 personnes qui étaient à l’origine cette banderole.
L’intéressé plaide la mauvaise interprétation des détracteurs de son geste. « Mon employeur, le club et tant d’autres personnes ont réagi de manière totalement excessive à ce qui s’est passé », affirme-t-il, alors que la société d’ingénierie qui l’emploie hésite encore à le sanctionner. « Je me tiens à 100 % à cette bannière et à ce qu’elle dit. Je ne suis pas du tout désolé et je n’ai pas honte de ce que j’ai fait », assure celui qui relate avoir agi en réaction à une attaque qui a tué trois personnes, samedi dernier à Reading. Le Daily Mail croit par ailleurs savoir que les individus derrière ce coup sont membres du Suicide Squad, un groupe de supporters d’extrême droite de Burnley.
Bêtise, quand tu nous tiens.
GL