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Luis Rubiales refuse de démissionner
Jusqu’au bout de la honte.
Dans la tourmente après avoir embrassé de force Jenni Hermoso lorsque cette dernière recevait sa médaille de championne du monde, Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole, se présentait ce vendredi devant une assemblée générale extraordinaire, organisée pour régler cette polémique. Face aux images accablantes et aux protestations, il devait en profiter pour remettre sa démission. En tout cas, les médias espagnols en étaient convaincus. Finalement, Rubiales a décidé de rester, à la surprise générale. « Je ne démissionnerai pas, je ne démissionnerai pas », a-t-il déclaré cinq fois en haussant le ton, sous les applaudissements, notamment ceux de Luis de la Fuente, le sélectionneur de l’équipe masculine.
💣💣💣 Rubiales suelta el bombazo:
🇪🇸 "No voy a dimitir" pic.twitter.com/xLEghSDRvP
— MARCA (@marca) August 25, 2023
« Un bisou consenti va me faire partir ? Allons… Je vais lutter jusqu’au bout », justifie-t-il. Oui, « un baiser consenti ». « C’était un baiser spontané, mutuel, euphorique, consenti. C’est la clé. Le désir que je pouvais avoir en donnant ce baiser était le même que celui que je pouvais avoir en embrassant ma fille, il n’y avait pas de domination ici », rame-t-il ensuite. Il a également annoncé qu’il attaquera en justice les personnes qui ont condamné son geste. Ce qui inclut donc le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez. Pour finir, il s’est également vanté d’avoir remporté la Ligue des nations, « le trophée le plus difficile au monde ».
L’infernal chauve.
LT