L’UEFA tremble toujours face au projet de Superligue

Le spectre de la Superligue plane toujours au-dessus de l’UEFA.

Ce jeudi, l’avocat général de la Cour de justice européenne rendra ses conclusions sur le projet qui fait trembler l’Europe. Depuis son annonce l’année dernière, sa forme a bien changé. Composée à la base de douze clubs fondateurs, cette formule n’est plus d’actualité, puisque « la Superligue sera 100% méritocratique et gérée par les clubs. Chaque équipe aura le droit d’y accéder et de parvenir au sommet », explique Bernd Reichart, le patron de la Superligue, auprès de la RTBF. Le média belge parle d’une formule remodelée autour de 80 clubs répartis entre trois divisions, avec un système classique de montées et descentes.

Les grands clubs européens s’attaquent à l’UEFA : vers un nouvel Arrêt Bosman… au nom de la solidarité avec les plus pauvres ? https://t.co/11ZcnSPkhi

— RTBF Sport (@RTBFsport) December 13, 2022

Une défiance vis-à-vis de l’UEFA, que Reichart accuse de « contrôler une activité sans devoir faire face à la concurrence ». Il ne s’arrête pas là, argumentant que « ce sont les clubs qui doivent décider de leur propre destin ». Du côté de l’UEFA, la version est simple : la confédération européenne serait garante du football populaire à travers ses mécanismes de solidarité. Mais comme le souligne la RTBF, la fédération anglaise aurait – à titre d’exemple – touché, selon le dernier rapport d’activité de l’UEFA, 15 millions d’euros, sur des recettes qui dépassent 5 milliards d’euros, Ligue des champions et Euro 2020 cumulés. Pas énorme comme ratio.

Le plus mauvais feuilleton de 2021 repart pour une saison.