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L’UEFA défend sa décision d’avoir maintenu Atalanta-Valence
« C’est pas nous, c’est eux ! »
Dans des propos relayés ce lundi par Goal, Aleksander Čeferin, président de l’UEFA, a défendu la décision de maintenir la rencontre entre Atalanta et Valence le 19 février dernier. Le huitième de finale aller de Ligue des champions avait pu se tenir à San Siro devant plus de 40 000 personnes malgré l’arrivée du coronavirus dans le nord de l’Italie.
Un mois plus tard, un tiers des effectifs de Valence a été testé positif au Covid-19, tandis que la Lombardie, et notamment la ville de Bergame, fait face à une situation sanitaire dramatique.
Organisatrice de la compétition, l’UEFA a dû faire face à de nombreux reproches pour avoir laissé la rencontre se dérouler normalement. Mais Čeferin a rejeté toutes critiques, estimant qu’à cette époque, rien ne laissait présager l’ampleur de la crise : « Le 19 février, personne ne savait que la Lombardie serait le centre de l’épidémie » , affirme-t-il avant de se décharger de toute responsabilité aux dépens des autorités italiennes. « Qui étions-nous pour dire qu’il ne fallait pas poursuivre la compétition ? Nous avons suivi les conseils des autorités. »
The UEFA president has issued a statement after criticism that the Ligue des champions fixture went ahead
— Goal News (@GoalNews) March 30, 2020
Pour qui la patate chaude ?
QC