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Lucas Hernandez : « Quand j’ai appris pour Théo et moi, j’étais à la pêche »
Carpe diem.
Invité à se présenter mardi face à la presse en compagnie de son frère, Théo, Lucas Hernandez a révélé les conditions dans lesquelles il avait appris leur première sélection commune : « Le jour de la liste, j’étais à la pêche. Je regardais la liste sur mon téléphone. Au départ, je ne l’ai pas vu dans la liste des défenseurs. Je me suis dit : « Bon, ce sera pour un autre moment… » Mais au moment où j’ai vu qu’il était dans les milieux de terrain, j’ai dit : « Ah, le voilà, il est là ! » J’étais content, je l’ai appelé direct. Je lui ai dit qu’il fasse attention à lui jusqu’à lundi, qu’il ne se blesse pas. C’est une fierté, un moment de bonheur pour notre famille. »
Les deux frangins, élevés seule par leur mère à la suite de la fuite de leur père, Jean-François Hernandez, parti sans laisser d’adresse en 2003, sont revenus sur leur destin à part. « Quand on était petits, tout n’a pas été facile, a ainsi expliqué Théo. Notre mère a toujours été là dans les bons et les mauvais moments. Elle nous a portés, nous a emmenés à l’entraînement… Aujourd’hui, c’est tout ça qui est récompensé. » Lucas : « Cette enfance, c’est aussi ce qui nous a poussés à atteindre notre rêve : devenir des joueurs professionnels. Là, c’est un moment unique, dont il faut profiter. Aujourd’hui, ça va être notre premier jour d’entraînement ensemble. Petit, tu peux t’imaginer jouer avec ton frère, être pro avec lui, mais le retrouver chez les Bleus… C’est incroyable. »
Avant de filer, Lucas Hernandez a également profité de l’instant pour rassurer Kylian Mbappé après l’entretien donné par l’attaquant du PSG à L’Équipe, ce mardi : « À l’Euro, je l’ai vu 100% intégré à l’équipe. Il voulait gagner cette compétition, comme tout le monde. L’élimination a été un coup dur pour nous tous, on y pense encore aujourd’hui. Mais tout le monde aime Kylian ici. Il est très respecté. Il est très jeune, mais c’est déjà un cadre. On est tous avec lui. Qu’il sache que c’est un joueur unique et que l’équipe de France a besoin de lui. »
Oui, c’était le mardi des câlins.
MB