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- Rodez-Saint-Étienne (2-1)
Lucas Buades n’a pas peur de se rendre à Bordeaux et Annecy
Droit dans ses bottes.
Décisif sur le gong dans la victoire de Rodez sur sa nouvelle cible préférée, l’ASSE (2-1), Lucas Buades a déjà donné rendez-vous à ses nouveaux amis de Bordeaux et d’Annecy, suite aux polémiques du printemps dernier. Accusé d’avoir simulé une grave blessure suite à une charge d’un supporter, pour assurer le maintien du RAF et dans le même temps priver Bordeaux de Ligue 1, le défenseur ruthénois s’est exprimé en ces termes au micro de beIN SPORTS : « Comment j’ai géré les jours suivant l’événement ? Je suis resté pendant deux semaines au domicile familial. J’avais besoin du soutien de mes proches. J’ai dû recevoir à peu près 5000 messages de menaces de mort et d’insultes en tous genres. Mes parents également. Ils ont été touchés, on est restés très soudés pour se soutenir et pouvoir sortir de cette période sombre. Est-ce que j’appréhende les rencontres à Bordeaux et Annecy ? Non, parce que je compte bien me rendre dans ces stades. Normalement le football est une fête. Nous, les acteurs, et les supporters, on est là pour vivre de belles émotions. Si ça devait arriver à nouveau, je compte bien sur les clubs pour faire le nécessaire. On ne doit plus revivre ces émotions et revoir ce genre d’images sur un terrain de football. »
[📺LIVE] ⚽️ #RAFASSE #Ligue2BKT 🎙 @BuadesLucas97 revient sur sa période difficile après les évènements du match entre Bordeaux et Rodez !#beINLigue2 #interview pic.twitter.com/a9cxOFB5JD
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) August 12, 2023
Buades a également livré sa version des faits sur ce qui s’est passé le 2 juin en Gironde : « J’ai été choqué par cet évènement, tout simplement. Je célèbre mon but, je n’ai pas du tout l’intention de chambrer le public, on le voit aux images. Je fais ma célébration habituelle en décicaçant pour mon père et mon frère. J’étais surpris de voir ce supporter qui me touche et me coupe la célébration. J’ouvre les yeux, je vois tout le monde autour de moi. Après, j’ai eu des rendez-vous nécessaires avec différents spécialistes, trois en tout, qui m’ont bien sûr diagnostiqué ce qui a été dit dans la presse. »
A priori, pas besoin d’un casque anti-émeutes pour survivre à la fournaise du Parc des Sports d’Annecy.
AL