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Loris Karius : « La limite est largement dépassée »
Quand certains fans pètent les plombs.
Actuellement prêté par Liverpool au Beşiktaş depuis deux saisons, Loris Karius a accordé une interview à Sport Bild, dans laquelle il revient notamment sur l’hostilité à son encontre après sa finale ratée de C1 en 2018.
Karius affirme avoir beaucoup appris de cet événement et regrette de ne pas avoir réagi publiquement : « Rétrospectivement, j’aurais dû le traiter publiquement de manière beaucoup plus agressive. » Plusieurs jours après la finale, des examens avaient montré que le portier avait souffert d’une commotion cérébrale, limitant sa vision spatiale. Mais l’information n’avait pas été révélée par le joueur, qui s’étonne des réactions qu’il a reçues une fois la nouvelle officialisée : « Lorsque le résultat a été rendu public, il y avait beaucoup de méchanceté et d’insultes, souvent bien en dessous de la ceinture. Je ne l’ai pourtant jamais utilisé comme excuse. Je ne comprends pas. »
Il regrette et dénonce ces excès de violences de la part des fans sur les réseaux sociaux. « Nous, les joueurs, subissons une hostilité extrême sur le net. Si vous lisiez chaque message, il se peut que vous ne dormiez pendant deux jours. C’est fou ce que les gens se permettent sous couvert de l’anonymat », lance le gardien. Bien plus grave, Karius dévoile qu’il a même fait l’objet de menaces de mort de la part de certains fans à la suite de cette finale perdue : « Vous ne pouvez pas blâmer les fans s’ils sifflent un joueur. Ils payent leur billet et ont raison d’être insatisfaits. Un professionnel doit pouvoir supporter cela. Mais s’il y a des insultes personnelles ou des menaces de mort, la limite est largement dépassée. »
Certainement des gens qui n’ont pas grand-chose qui puisse être commotionné.
QC