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L’ONU s’oppose à la France sur l’interdiction du voile pour les athlètes françaises aux Jeux olympiques
Le pays des droits de l’homme encore décrié.
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a annoncé, dimanche sur France 3, que « les représentants de nos délégations, dans nos équipes de France, ne [porteraient] pas le voile ». Ce que n’a pas goûté l’Organisation des nations unies (ONU) qui s’est empressée de réagir et de s’opposer à cette interdiction. « De manière générale, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme estime que personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non », a clamé Marta Hurtado, porte-parole du Haut-Commissariat.
Plus tôt dans l’été, le Conseil d’État français avait décidé d’interdire le hijab dans les compétitions de football alors que, depuis 2014, la FIFA l’autorise sans problème. Ainsi, la Marocaine Nouhaila Benzina a pu devenir, lors de la dernière édition, la première joueuse de l’histoire à disputer un match de Coupe du monde en étant voilée. À l’étranger, il n’existe pas de telles interdictions « dès lors que [le voile] est porté comme n’importe quel accessoire qui serait compatible avec les règles du jeu, avec les règles d’hygiène et de sécurité », explique à France Info Nicolas Cadène, ancien président de l’Observatoire de la laïcité.
Pour une communion mondiale à domicile, ça la fout mal.
EL