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L’ONG Human Rights Watch craint que la CAN soit la cible d’attaques
Décidément, la CAN ne sera jamais tranquille.
Déjà menacée d’annulation à cause de la situation sanitaire puis remise en cause par les clubs, la CAN fait désormais face à un nouveau souci : les problèmes sécuritaires au Cameroun. Depuis 2017, les régions nord-ouest et sud-ouest du pays sont le terrain de conflits entre les forces gouvernementales et des séparatistes armés souhaitant l’indépendance du reste du pays, explique l’ONG Human Rights Watch. Certains opposants ont déjà menacé publiquement de s’en prendre à la CAN si le gouvernement ne retire pas ses forces présentes dans ces régions.
As fighting escalates in Cameroon, Premier League stars are warned THEY could be targets during the Africa Cup of Nations https://t.co/F2evYlUB1c
— Daily Mail Online (@MailOnline) December 24, 2021
Un groupe s’étant déjà affiché publiquement contre la CAN au Cameroun a d’ailleurs revendiqué une attaque le 12 décembre dernier à Buea. « Il y a maintenant de plus en plus d’appels pour retarder la Coupe d’Afrique des nations jusqu’à ce que les parties belligérantes appellent à un cessez-le-feu et engagent des négociations de paix », affirme Rebecca Tinsley, membre de la Campagne mondiale pour la paix et la justice au Cameroun, au Daily Mail. « Il existe un risque réel d’attaques dans tous les sites de la CAN, en particulier à Limbe », précise-t-elle.
En attendant, le président de la CAF est confiant sur l’organisation de la compétition…
AL