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L’OL s’insurge contre la LFP et pointe du doigt des arrangements avec le Qatar et Bein Sports
Encore quelques cheveux blancs pour Vincent Labrune ?
L’OL a décidé de taper du poing sur la table, ce jeudi. Après avoir constaté, comme l’intégralité des autres clubs de Ligue 1, que 24% du premier versement de Bein Sports n’a toujours pas été réalisé, le club rhodanien y va de son courrier à la LFP, indique L’Équipe. Pour rappel, pour avoir chaque journée une affiche de Ligue 1, Bein Sports doit débourser, cette saison, 80 millions d’euros de droits et 20 millions de sponsoring. Or, la chaîne n’a pour l’heure toujours pas basculé la totalité de son premier versement à la LFP.
La LFP directement visée
« Nous tenons à rappeler en préambule l’aggravation des difficultés économiques subie par les clubs depuis la dernière attribution des droits audiovisuels, qui a entraîné comme vous le savez une baisse drastique de plus de 60 % de cette catégorie de nos revenus pourtant essentielle dans notre secteur d’activité, écrit l’OL dans son courrier, qui avait été par la voix de John Textor un des rares clubs à critiquer l’attribution de ces droits TV ainsi que la réélection de Vincent Labrune. Cette situation s’est encore dégradée par le non-paiement prolongé de Bein Sports des sommes dues, alors que la chaîne a pu bénéficier de l’intégralité des droits et engranger des nouveaux abonnés depuis la reprise du championnat. Nous vous demandons d’entreprendre sans délai toutes les démarches de recouvrement nécessaires des sommes dues par Bein Sports. »
Un volet marketing imprévu entre la LFP et Bein Sports, qui concerne un « Deal Sponsoring » entre différentes parties, est également mis en cause, car il profiterait à la marque Qatar Tourism. Là encore, l’OL pointe du doigt « l’incompétence de la LFP pour décider de la commercialisation des inventaires marketing relatifs aux propriétés des clubs », « le non-respect des procédures et des prérogatives du conseil d’administration », « le non-respect des règles de répartition » ou encore « la violation des règles de concurrence ». De quoi pousser le club rhodanien à « considérer le partenariat consenti en violation de nos droits comme nul et non avenu ».
Vers la fin de la récréation ? Encore faut-il que les autres clubs sortent du bois.
AC