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Loïc Féry : « Loïc Féry veut retrouver la Ligue 1 tout de suite »
Un simple tour dans l’ascenseur ?
Au bout d’une saison mouvementée dans tous les domaines, Lorient n’a pas pu éviter une relégation en Ligue 2 qui lui pendait au nez. Une refonte de l’organigramme sportif a été faite, à commencer par le départ de Régis Le Bris, parti à Sunderland. Le président Loïc Féry est toujours là, lui, et dans les colonnes de L’Équipe, il a clairement affiché ses ambitions pour la saison à venir : « Par rapport à l’effectif et au budget, l’objectif est de retrouver la Ligue 1 dans les meilleurs délais. Pas dans les deux ans. Laurent Abergel veut retrouver la Ligue 1 tout de suite, Olivier Pantaloni (le successeur de Le Bris, NDLR) veut retrouver la Ligue 1 tout de suite, Loïc Féry veut retrouver la Ligue 1 tout de suite. […] Dans deux ans, le club sera centenaire et on veut le fêter en Ligue 1. C’est pour cela que l’on garde une infrastructure de club de Ligue 1 et que les emplois seront protégés. »
Resté muet depuis la descente, le dirigeant a tenté un début d’explication sur cet échec lorientais. « On avait le huitième budget de Ligue 1 et on a consacré 60 millions d’euros à des acquisitions de joueurs sur les trois derniers mercatos. En tant que président et propriétaire, j’en assume la première responsabilité. En quinze ans au FC Lorient, je n’ai jamais choisi les joueurs. Je valide des choix et j’en assume la responsabilité. Ça se saurait s’il suffisait de mettre de l’argent dans un club de foot pour que ça marche. » Revenu cet été, Arnaud Tanguy avait quitté le club la saison passée, ce que Féry regrette aujourd’hui : « Je pense que ça n’a pas été bénéfique dans le fonctionnement du club. J’assume ma responsabilité. Ce que je ne referais pas, c’est de supprimer le poste de directeur général, de mettre la responsabilité du recrutement, en plus de la responsabilité de l’équipe première, sur le coach. Je pense que le club n’a pas été suffisamment à l’écoute du groupe, parce qu’il n’y avait plus de soupape de régulation. Les postes de directeur sportif et de directeur général ont disparu, ces deux dernières années. »
Ça tombe bien, Laurent Koscielny est de retour dans la maison merlu pour reprendre tout ça en main.
Olivier Pantaloni à la rencontre d'écoliers lorientais pour promouvoir les langues localesAL