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L’Inter coupable d’avoir espionné Vieri
Chacun ses méthodes. Pour savoir si ses joueurs allaient faire la bringue, Guy Roux se renseignait auprès du personnel des péages d’Auxerre. À l’Inter, Christian Vieri était, lui, mis sur écoute.
C’est une enquête sur la gestion de Telecom Italia qui a révélé l’existence d’un dossier « Vieri » . L’ex-attaquant de l’équipe d’Italie (49 sélections) était surveillé de près par son club au cours de la saison 2000-2001, puis en 2004.
Le but avoué ? « Contrôler sa vie en dehors du terrain. » Dans cette procédure en cours depuis 2008, celui qui était réputé pour enfiler les pions, mais aussi les conquêtes et les virées nocturnes, réclamait la bagatelle de 21 millions d’euros à titre de dommages et intérêts.
Le verdict est tombé aujourd’hui. Reconnus coupables d’espionnage, l’Inter et la société téléphonique ont été condamnés à verser un million d’euros au « Bison » . De quoi aller s’amuser à Monaco.
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