Buts : Jutglà (15e), Nilsson (90e+4) pour les Belges // Pašalić (41e) pour les Italiens
La mauvaise blague.
L’Atalanta a perdu dans les derniers instants du match aller des barrages de Ligue des champions sur la pelouse du Club Bruges (2-1). La faute à un penalty très sévère transformé par Gustaf Nilsson.
Habituée à imposer un pressing haut et un rythme asphyxiant à toutes les équipes d’Europe depuis plusieurs saisons, la Dea a, cette fois, été prise à son propre piège. Ce sont les Belges qui ont imprimé le rythme dès l’entame de match. Grâce à des transitions offensives très rapides, Chrístos Tzólis a mis à contribution Rui Patrício par deux fois (8e, 9e), avant que Ferran Jutglà n’arrive à ouvrir le score d’un puissant tir du droit (1-0, 15e), à la suite d’une récupération haute de l’intenable Chemsdine Talbi. Après une action plus construite, partie depuis le gardien, Maxim De Cuyper a manqué de faire le break en envoyant son tir en angle fermé directement dans le petit filet (30e).
Paradoxalement, la formation de Gian Piero Gasperini a profité de la baisse de rythme de la fin du premier acte pour recoller au score. Mario Pašalić est parvenu à égaliser d’une tête lobée sur un centre de Davide Zappacosta (1-1, 41e). Au centre en première période, ce dernier est à la retombée en deuxième, mais sa tête est repoussée sur la ligne par Simon Mignolet (65e). Le gardien belge s’est ensuite étendu pour sortir la belle frappe de son compatriote Charles De Ketelaere (83e). Il pensait permettre à son équipe de conserver ce précieux nul avant le match retour, mais c’est même une victoire que Bruges est allé chercher. Cela notamment grâce à une décision arbitrale litigieuse. Dans le duel de Suèdois, Isak Hien met la main sur le visage de Nilsson et concède un penalty. Malgré les nombreuses contestations bergamasques et un recours à la VAR, la faute est confirmée et l’attaquant ne se fait pas fait prier pour faire trembler les filets (2-1, 90e+4). Un brin de réussite, mais beaucoup de confiance avant le match retour.