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Vincent Labrune défend son bilan dans la crise des droits TV
Laurent Nicollin le défendait très bien pourtant.
Le feuilleton de l’été à propos des droits TV de la Ligue 1 n’est pas encore terminé. Attaqué de toutes parts pour sa gestion de la crise, Vincent Labrune a accordé un entretien à L’Équipe pour revenir sur une « réécriture de l’histoire qui relève de la malhonnêteté, du mensonge et du complotisme pur et simple », selon lui. Un brin parano, le président de la LFP estime que « personne n’aurait pu faire mieux », mettant notamment en avant les relations de confiance ayant permis l’arrivée – tardive – de beIN Sports et fustigeant la position de Canal+ qui « n’a pas participé à l’appel d’offres et n’a rien fait non plus pour que cela se passe bien ».
Interrogé sur le cas DAZN et son tarif jugé trop cher par la majorité des suiveurs du championnat de France, Vincent Labrune a botté en touche : « Je ne suis pas le patron de DAZN. Je ne fixe pas leurs tarifs. Le football est un produit premium qui a un coût. Mais cette offre est moins chère que celle pratiquée par nos voisins, à part l’Italie. J’ai bien conscience de cette difficulté. Mais pour pouvoir baisser les prix, il faut laisser le temps à un nouvel acteur de s’installer dans la durée. »
De la même façon, il a ménagé la chèvre et le chou à propos de la programmation des matchs de Ligue 2 le vendredi soir, au grand dam des supporters. « Je comprends la colère d’un certain nombre de fans de L2 qui s’étaient organisés différemment. […] Il faut aussi savoir ce que l’on veut. On a fait un exploit pour ramener 40 millions par an pour la L2, alors qu’il n’y avait pas d’autre acquéreur que beIN Sports. beIN a envoyé un message fort de soutien financier à la L2. Heureusement que l’on écoute la volonté des partenaires… », a-t-il lancé. Ses déclarations ne feront sûrement pas baisser la fronde à quelques jours de l’élection à la présidence de la Ligue.
Notre petit doigt nous dit qu’une enquête de 16 pages sur ce monsieur arrive en kiosques dans quelques jours.
EL