- France
Plusieurs groupes ultras français pourraient être dissous
Vers une Ligue 1 désenchantée.
La menace de la dissolution des groupes ultras de supporters semble être dans l’air du temps, agitée comme une menace par les pouvoirs publics pour tenter d’endiguer le problème des violences autour et dans les stades de l’Hexagone. Une dizaine de groupes ultras pourraient ainsi être dissous, selon les informations de L’Équipe. Pour Jean-Guy Riou, président de l’Union des supporters stéphanois, « une telle décision serait catastrophique et amènerait le chaos dans nombre de tribunes françaises », comme il l’indique à France Bleu ce jeudi. « Si on veut tuer le football, on ne peut pas faire mieux », complète-t-il, amer.
« Dans les années 1990, les violences étaient beaucoup plus importantes »
« C’est une aberration. Si effectivement il n’y a plus d’interlocuteurs, qu’ils ne s’étonnent pas qu’il y ait des craquages de fumis beaucoup plus importants », annonce celui qui est également membre de l’Instance nationale du supportérisme. « Que des associations soient dissoutes parce qu’elles sont contre les valeurs de la République ou parce qu’elles prônent le nazisme ou le néo-nazisme, ça s’entend. Là, je ne vois pas les raisons pour lesquelles les groupes ultras seraient dissous », déplore aussi Jean-Guy Riou, qui assure que les violences ne seraient pas plus importantes qu’avant : « Dans les années 1990, les violences étaient beaucoup plus importantes que maintenant. Si c’est le seul argumentaire du ministère de l’Intérieur, c’est pauvre. »
Les JO sont passés, mais la France peine toujours à savoir comment gérer ses supporters.
FG