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Les ultras pailladins dénoncent « une désinformation médiatique »
À la suite des incidents en tribune dans le stade Karaïskaki d’Athènes, mardi avant la rencontre opposant Montpellier et l’Olympiakos en Ligue des champions, les supporters montpelliérains de la Butte Paillade et de l’Armata ultras ont décidé d’organiser une prise de parole suivie d’une conférence de presse, en marge de la rencontre Montpellier-PSG, dimanche soir.
« On veut lutter contre la désinformation médiatique dont on est victime chaque fois qu’il y a des incidents. Comme on le dit, quand on fait les cons, on assume, mais là on veut rétablir la vérité sur ce qui a été dit » , déclare Sylvain, leader de la Butte Paillade. En cause, selon les ultras pailladins, les informations rapportées par Midi Libre en tête , mais également par RMC et L’Équipe, disant que les ultras avaient fait usage de bombes agricoles et de fumigènes, ce qui a déclenché les violences policières de la part des forces de l’ordre grecques.
« Nous avons lu dans différents médias des versions de ces incidents toutes aussi différentes que farfelues et ne relatant en rien ce que nous avons vécu ce soir-là » , précisent les ultras dans un communiqué où ils démentent formellement l’utilisation de pyrotechnie avant la charge des policiers grecs. Et Sylvain d’ajouter, « j’ai un peu l’impression qu’on est victime d’un amalgame avec les incidents de la veille à Paris entre les hooligans parisiens et croates et suite à ça certains médias ont un peu mis tous les supporters dans le même sac. »
Lors des ces incidents, selon Sylvain, des dizaines de Montpelliérains ont été blessés. Six davantage que les autres : 4 ont signé une décharge pour ne pas être acheminés à l’hôpital quand deux autres y ont été transportés. Un supporter montpelliérain, interdit de stade, a, lui, été arrêté pour avoir allumé un fumigène
Aujourd’hui, selon le site local Mediaterranée Languedoc Roussillon, le témoignage d’un stadier, cité par Midi Libre et attestant de la responsabilité des ultras pailladins dans le déclenchement des incidents, serait en fait issu d’une confusion entre intervieweur et interviewé. Puisque le stadier en question a affirmé à Mediaterranée qu’il n’était pas présent lors de la première charge des policiers grecs.
Les supporters montpelliérains prendront la parole demain à 18h aux alentours du Stade de la Mosson, avant de donner une conférence de presse à 19h30.
Le communiqué est à lire ici en intégralité.
AC