- France
- Bordeaux
Les Ultramarines chargent Benoît Costil et brandissent des « faits irréfutables »
Ambiance.
Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux ce mercredi, les Ultramarines en remettent une couche sur Benoît Costil et maintiennent leurs accusations de racisme. Le groupe raconte que « durant la première mi-temps » contre Montpellier, « il s’est produit un incident de première importance sur la pelouse, où Benoît Costil s’est attaqué de manière éhontée à Anel Ahmedhodžić ». « Non, ce n’était pas un « banal fait de jeu », comme cela a parfois été rapporté, mais un incident gravissime, ajoute le groupe de supporters. Il faut être clair : les paroles et les gestes de Benoît Costil sont la plus grande offense que le Virage Sud ait connue de la part d’un joueur depuis sa création. »
Communiqué, 23 mars 2022.À nos adhérents, à notre tribune, aux supporters et supportrices des Girondins. pic.twitter.com/2jrn0jENlX
— Ultramarines 1987 (@ub87officiel) March 23, 2022
« Le Virage Sud ne s’y est d’abord pas trompé, conspuant le gardien des Girondins, se félicitent d’ailleurs les Ultramarines. Un évènement d’autant plus grave qu’il s’inscrit dans la continuité du comportement scandaleux de Costil les mois passés, dont il a été avéré que l’influence dans le vestiaire était néfaste. Ce sont des faits irréfutables pour tous ceux qui connaissent la réalité du vestiaire. » Les ultras confirment leurs accusations de racisme, dont ils avaient déjà accusé le joueur durant le match : « Il y a un peu moins de 6 mois, nous étions avertis par un ancien salarié de comportements et de paroles à caractère raciste au sein de l’effectif, ce témoin nommant expressément comme responsables Benoît Costil et Laurent Koscielny. »
Le groupe soutient d’ailleurs qu’une enquête interne a été menée au club et invite les dirigeants du club à pousser ses investigations sur le sujet. Accusés d’être « des vendus » par le gardien, le groupe se défend : « Accuser de corruption des supporters qui ont tout donné à leur club, sans jamais recevoir – si ce n’est des émotions et des souvenirs précieux -, c’est une offense que nous peinons encore à qualifier. »
On en regretterait presque les tribunes endormies du Matmut Atlantique.
AEC