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Les supporters lensois n’iront pas à Bastia
Samedi soir à 20 heures, Bastia reçoit Lens pour le compte de la cinquième journée de Ligue 1. Un match que les Sang et Or devront disputer sans le soutien de leurs fidèles supporters.
Après un premier arrêté (diffusé par la préfecture de Haute-Corse) interdisant le déplacement des fans du Racing sur l’Île de Beauté, le ministère de l’Intérieur a décidé d’en remettre une couche en publiant à son tour un arrêté dans le Journal Officiel du 9 septembre.
L’arrêté en question indique que « les relations entre les supporters du SC Bastia et du RC Lens (sont) empreintes d’animosité depuis de très nombreuses années, ainsi qu’en témoigne le caractère récurrent des troubles graves à l’ordre public constatés à l’occasion de matchs impliquant ces deux équipes. (…) Lors des matchs organisés à Furiani, les supporters du SC Bastia font systématiquement preuve d’un comportement violent, quelle que soit l’équipe adverse » . Les supporters lensois, qui ont récemment indiqué avoir engagé des « poursuites » pour contrer l’arrêté préfectoral, ne devraient sûrement pas en rester là…
Du côté du club corse, c’est la « consternation » . Dans un communiqué publié sur son site Internet, le Sporting s’insurge des propos tenus dans l’arrêté du ministère de l’Intérieur : « Nous réfutons donc totalement ces allégations et amalgames qui tendent à présenter notre club, notre public et notre stade comme des refuges de l’ultraviolence. Loin de faire preuve d’un comportement « systématiquement violent », les supporters du SC Bastia ont été au contraire exemplaires depuis près de 2 ans. Sur les 30 dernières rencontres qui se sont disputées à Furiani, notre club n’a fait l’objet en effet que de 8 convocations devant la commission de discipline de la LFP, à chaque fois pour de la pyrotechnie, et aucunement pour de présumés « comportements violents ». Aux antipodes du hooliganisme, Furiani est aujourd’hui un stade qui, de l’avis général (joueurs, délégués, présidents de clubs, président de la LFP lui-même) fait partie des meilleurs en matière d’organisation des rencontres. Affirmer le contraire est donc à la fois calomnieux et mensonger et nous nous demandons à quel jeu se livrent certains conseillers du ministre qui ont rédigé cet arrêté, sachant de surcroit que les incidents de la rencontre Bastia-OM sont actuellement en instruction avant d’être examinés le 18 septembre prochain par la LFP. »
AB et AA