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Les patrons de France Télé et M6 répondent sur la possibilité de diffuser gratuitement la Superligue
La seule bonne idée du projet.
Après le feu vert donné par la Cour de justice de l’Union européenne jeudi dernier, la Superligue a dévoilé son format et certaines de ses volontés : 64 équipes réparties dans trois ligues, et surtout la promesse d’une diffusion gratuite, via une application nommée Unify. « On a envie qu’Unify soit proche de tous les fans, en France et dans le monde, qu’ils puissent disposer du football en direct de manière complètement gratuite. Pas pendant trois mois, pas pendant un an, mais pour toujours. Il y aura de la publicité qui ne sera pas invasive. On pourra voir le match sans être interrompu, exactement comme aujourd’hui », a détaillé Anas Laghrari, l’un des fondateurs de la société A22, à l’origine de ce projet de Superligue, à L’Équipe, ce dimanche.
Une démarche réaliste ? Pas forcément selon Nicolas de Tavernost, le président du groupe M6, même s’il est intrigué par ce potentiel chamboulement. « Il y a un sujet qui s’annonce. Aucune compétition n’est aujourd’hui rentable pour les télés. Il va donc bien falloir que le système bouge », a-t-il expliqué au quotidien. « Je ne suis pas certain que les gros marchés, notamment la France, puissent être financés par de la publicité sur des chaînes gratuites », a estimé Laurent-Éric Le Lay, le directeur des sports de France Télévisions. Et puis il a prévenu : « Avant que des compétitions européennes de clubs concurrentes de la Ligue des champions soient diffusées par France Télévisions, le chemin est très long. »
Tant qu’il y a la Coupe de France, ça nous va.
LT