- Allemagne
- SVE Comet Kiel
« Les équipes sans terrain synthétique n’ont aucune chance », selon un entraîneur allemand
Gazon maudit.
À 37 ans, Mark Hungerecker est un entraîneur de Kiel (D5) insatisfait, déplorant le manque de talents et de bénévoles dans son club, ainsi que l’intérêt presque exclusif de sa ville pour le club de handball (le plus titré d’Allemagne). Dans une interview à Sportbuzzer, le technicien du nord de l’Allemagne a également divisé les clubs de football en deux camps : ceux qui possèdent un terrain synthétique, tournés vers la modernité, et ceux qui ne peuvent (ou ne veulent pas) investir dedans, voués à un avenir sombre selon lui.
« Quand je regarde Kiel, il n’y a pas de club avec un terrain en gazon synthétique. En dehors de la ville, il y en a plein. Ces clubs ne sont pas seulement avantagés dans le recrutement de nouveaux joueurs. Ils peuvent aussi s’entraîner quand ils veulent – qu’il pleuve ou qu’il neige – et ainsi choisir leurs adversaires. Les joueurs talentueux rejoignent des clubs offrant de meilleures possibilités de formation. On ne peut attirer personne avec notre terrain en gravier. La tradition seule ne suffit plus. Aujourd’hui, le succès s’obtient soit par un engagement financier accru, soit par un équipement sportif moderne. »
S’il veut des synthés, il n’a qu’à s’arrêter dans un magasin de musique électro.
DDG