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Les dirigeants des Girondins de Bordeaux reçus sans repreneurs par la mairie de Bordeaux
Décidément, le dialogue est compliqué en Gironde.
Le Palais Rohan était bien vide, ce mercredi matin. Un jour après avoir obtenu le feu vert du Tribunal de commerce de Bordeaux pour l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, les dirigeants des Girondins avaient rendez-vous avec le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, ainsi qu’avec de potentiels repreneurs. Mais l’édile a seulement reçu les représentants bordelais, à savoir Thomas Jacquemier, directeur général, et Laurent Cotret, avocat du club.
D’après L’Équipe, des sources proches de la mairie bordelaise ont révélé que les personnes invitées à discuter d’une éventuelle reprise des Girondins n’ont pas souhaité discuter avec les dirigeants actuellement en place. Les potentiels repreneurs, notamment les anciens candidats au rachat Patrice Richet, Pascal Rigo et l’homme d’affaires Bruno Fievet, seront reçus à l’Hôtel de ville cet après-midi.
Mardi, les représentants des Girondins faisaient déjà face au Tribunal de commerce de Bordeaux, qui a accepté de mettre le club en redressement judiciaire, évitant ainsi le scénario terrible de la liquidation judiciaire. Les auditions se multiplient pour les Girondins, puisqu’ils feront face jeudi à la DNCG fédérale, qui regardera si le budget du club tient la route pour évoluer en National. La décision finale reviendra cependant au comité exécutif de la FFF, qui décidera du futur des Girondins. Comme l’explique Sud-Ouest, l’avenir de Bordeaux se jouera sur l’interprétation du règlement de la FFF, qui stipule que « lorsqu’un club fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire, il est procédé, au minimum, à sa rétrogradation dans la division immédiatement inférieure à celle pour laquelle il aurait été sportivement qualifié. » Les Girondins soutiennent que, étant sportivement qualifiés en Ligue 2 pour la saison prochaine, la division inférieure devrait être le National. Mais, étant donné qu’ils ont été administrativement rétrogradés en National par la DNCG, la division inférieure pourrait être le National 2, au niveau amateur donc.
Bref, Bordeaux n’est pas au bout de ses peines.
JR