- International
- France
Les Bleus peuvent-ils récupérer une 3e étoile sur leur maillot ?
La Coupe du monde des apothicaires va commencer.
À la suite du contrôle antidopage positif de Papù Gomez quelques semaines avant le Mondial 2022 et sa suspension de deux ans annoncée vendredi dernier, la question d’un possible retrait du titre de champion du monde des Argentins se pose. En effet, selon l’article 11 du Code mondial antidopage, « si plus de deux membres d’une équipe dans un sport d’équipe ont commis une violation des règles antidopage pendant la durée de la manifestation, l’organisation responsable de la manifestation doit imposer une sanction appropriée à l’équipe. » Une disposition reprise dans le règlement antidopage de la FIFA. Le Code mondial antidopage recommande dans ce cas une perte de points ou l’annulation de la compétition.
Ainsi, ni le règlement antidopage de la FIFA, ni son code disciplinaire, ni le règlement de la Coupe du monde 2022 ne donnent d’information précise quant à la réattribution du trophée dans le cas où celui-ci viendrait à être retiré aux Argentins. Côté règlement antidopage et code disciplinaire, les deux textes se renvoient la balle, le premier stipulant qu’en cas de dopage d’un joueur, les sanctions prévues pour l’équipe sont les suivantes : « Les sanctions prévues dans le Code disciplinaire de la FIFA s’appliquent. » Ce à quoi le Code disciplinaire répond : « Le dopage est sanctionné conformément au Règlement antidopage de la FIFA et aux dispositions du présent code. » Le retrait d’un titre paraît ainsi assez peu probable, et sa réattribution est quant à elle entourée d’un flou total. Il paraît donc plus probable que, si le cas se présente, le trophée du Mondial 2022 ne soit finalement attribué à personne, à la manière du titre de champion d’Italie 2004-2005, retiré à la Juventus pour matchs truqués. Circulez, y a rien à voir.
Et pour rêver de la troisième étoile, il faudra tout simplement la gagner à la loyale en 2026.
CD