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Les Bleues ne se mouillent pas dans l’affaire Rubiales
Le football et rien d’autre.
Quand une partie des joueuses de l’équipe de France avaient fait front pour obtenir la tête de Corinne Diacre, certaines évoquaient des raisons extrasportives. Mais quand une situation encore plus grave se déroule en Espagne, la saison des autruches s’ouvre. Interrogées sur le feuilleton Luis Rubiales et les problèmes inhérents aux joueuses espagnoles, les Tricolores ont ainsi refusé de se mouiller. Hervé Renard en tête : « Il n’y a que le football qui m’intéresse, le reste me fatigue. Je ne lis pas ces informations-là, même si je peux comprendre qu’il y a des choses… Je suis focalisé et j’aime le football, le reste, ce n’est pas de mon ressort. » Le même qui a profité de ce fameux « reste » pour remplacer Corinne Diacre.
Car même si elles ont pris la défense de leurs homologues de la Roja, les Françaises ont refusé de s’épancher. « Il fallait en parler, ce sont des choses qui ne doivent pas exister, estime Amel Majri. Les joueuses doivent être protégées. On compare toujours en disant : si ç’avait été les mecs, on n’aurait pas fait cela. Au final, même si on tape du poing sur la table, nous, ça prend toujours du temps. » Mais pourquoi les Françaises prennent alors moins position que leurs voisines ? « Peut-être que ces questions-là ne reviennent pas, ou moins en France qu’à l’étranger. On voit les sujets, on s’exprime entre nous, mais rarement publiquement », explique Grace Geyoro.
Pour le moment, elles ne font pas avancer grand-chose.
EL