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Les agents et intermédiaires n’ont jamais reçu autant d’argent sur les transferts
Le football ça paye, et pas que sur le terrain.
C’est une façon comme une autre d’expliquer les montants que peuvent atteindre certains transferts. Une vaste étude publiée ce mercredi par la FIFA révèle que les montants versés par les clubs à des intermédiaires, dans le cadre de transactions, ont atteint en 2019 un montant historiquement haut : 653,9 millions de dollars (590,6 millions d’euros). Un chiffre constamment en hausse depuis 2014 ($241,2m à l’époque) et de plus de 100 millions de dollars plus élevé qu’en 2018 ($548,4m, +19,3% en un an).
This year so far, clubs have paid USD 653.9 million as commissions to intermediaries (+19%). The top 148 commissions account for two thirds of the total. More at https://t.co/jUsciCTfKf pic.twitter.com/C2hHIIuybt
— FIFA Media (@fifamedia) December 4, 2019
Une étude qui se base sur « plus de 17 000 transferts » conclus entre le 1er janvier et le 1er décembre 2019, et parmi lesquels 3 557 ont impliqué au moins un intermédiaire selon la FIFA. Soit une moyenne d’environ 184 000 euros de commissions par transaction. Des commissions qui concernent ultra-majoritairement les plus gros transferts, évidemment, concentrés dans les plus gros championnats européens : « L’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne et la France sont à l’origine de 80,1% des dépenses globales en commissions cette année » , alors que 95,7% des commissions ont émané de clubs appartenant à l’UEFA.
L’étude concerne également les transferts de joueuses, et confirme dans les chiffres l’engouement nouveau pour le monde féminin du football. « Par rapport à 2018, l’implication d’intermédiaires a plus de doublé et les montants dépensés en commissions plus de triplé, » synthétise la FIFA.
Après, n’allez pas croire que tous les intermédiaires palpent comme Jonathan Barnett ou Mino Raiola.
AAF