- Mondial 2026
- Qualifications
- Brésil-Argentine (0-1)
Leo Messi et Marquinhos réagissent aux incidents de Brésil-Argentine
Il n’y a pas qu’en France que l’on fait n’importe quoi en matière de gestion des supporters.
En medio de la represión de la policía brasileña, varios jugadores de la Albiceleste se aproximaron a las tribunas para ayudar a los hinchas argentinos. #EliminatoriasEnTyCSports pic.twitter.com/wvJU6DYPlz
— TyC Sports (@TyCSports) November 22, 2023
Moins d’un mois après la finale de Copa Libertadores, qui a donné lieu à de nombreux affrontements entre supporters et avec la police, de nouvelles scènes de chaos en tribune sont venues polluer le Brésil-Argentine qui se tenait au Maracanã la nuit dernière (victoire de l’Albiceleste 1-0) et qui a débuté avec près de 30 minutes de retard, alors que les hymnes avaient déjà été joués. La tension était à son comble et certains joueurs argentins sont allés eux-mêmes intervenir, pour tenter de calmer le jeu. Une situation ubuesque que raconte Marquinhos : « Je voulais calmer les esprits pour qu’on puisse commencer à jouer. Il le fallait pour éviter que la situation empire… Affronter l’Argentine au Maracaña, c’est toujours spécial. » Un discours plus apaisé que celui de son ancien coéquipier Lionel Messi. Leader des siens pour rentrer aux vestiaires en guise de protestation, vindicative avec Rodrygo, la Pulga a été le reflet d’un peuple argentin échaudé par les déplacements de ses équipes cette saison (Argentinos Juniors et Boca notamment), marqués par des violences policières envers les fans argentins.
CLIMA CALIENTE: Messi y Rodrygo, cara a cara en el Maracaná antes del arranque del encuentro. #EliminatoriasEnTyCSports pic.twitter.com/vV3FNGXrnJ
— TyC Sports (@TyCSports) November 22, 2023
Encore une fois, le comportement de la police brésilienne a été mis en cause dans l’affaire. Le joueur de l’Inter Miami a expliqué ce choix de retourner aux vestiaires : « On a fait ça parce que c’était le moyen de calmer un peu les choses. D’en bas, nous ne pouvions pas faire grand-chose. Nous pouvions voir comment ils frappaient la foule. Un malheur aurait pu arriver. Certains joueurs avaient de la famille présente dans le stade. On a pensé à eux, qui ne savaient pas ce qu’il se passait. On était plus préoccupés par ça que par le match, qui était devenu secondaire à ce moment-là. » Plus tard sur Instagram, l’ancien Barcelonais semblait toujours à cran, avec un post des plus clairs : « Cette équipe continue de marquer l’histoire. Grande victoire au Maracaña, qui restera marquée par la répression envers les Argentins, une fois de plus au Brésil. Ça ne peut pas être toléré, c’est une folie, ça doit se terminer maintenant. »
Voir cette publication sur Instagram
Les tensions Brésil-Argentine semblent atteindre leur paroxysme, ces derniers temps.
JF