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L’entraîneur de Levante critique la gestion des autorités après les inondations
Depuis plusieurs jours, la tempête Dana ravage tout sur son passage dans le sud de l’Espagne, causant la mort de plus de 200 personnes. Dans la région, de nombreuses personnalités ont pris la parole pour dénoncer la gestion du gouvernement. Julian Calero, l’entraîneur de Levante, club de D2 basé à Valence, n’a pas masqué sa colère. « Quand vous payez des impôts à l’État, vous attendez qu’il vous aide », pense l’ancien coach de Cartagena au micro de Radio Marca.
« Ils l’auront sur la conscience toute leur vie »
Alors que le bilan humain s’alourdit de jour en jour, le technicien de 54 ans pense que les autorités ne prennent pas leurs responsabilités. « Je ne cherche pas de coupables, mais ils l’auront sur la conscience toute leur vie. Personne n’a démissionné et personne ne démissionnera. Le seul objectif, c’était de faire des bénéfices. […] Ce sont des misérables. »
Il ne comprend bien sûr pas que certains matchs soient maintenus depuis le début de la catastrophe. « J’ai honte que nous n’ayons pas été capables d’arrêter la compétition, insiste-t-il. Il s’agit d’une urgence nationale et nous devions montrer l’exemple. Il n’est pas acceptable que nous jouions au football pendant que d’autres cherchent des cadavres. »
Le foot, c’est secondaire.
Valence demande le report de son match de Copa en raison des inondationsAT