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L’enquête sur la greffe de foie d’Éric Abidal classée sans suite
Ça a failli lui coûter un rein, cette histoire de trafic.
D’après la chaîne Cadena Ser, l’enquête liée aux conditions de la greffe de foie reçue par Éric Abidal en 2012 a été classée sans suite par le juge en charge de l’affaire. Selon ce dernier, l’enquête se basait essentiellement sur des soupçons, à défaut de preuves. L’affaire Abidal a été rouverte en 2019 par le parquet espagnol après que des appels téléphoniques entre Sandro Rosell, ancien président du FC Barcelone (2010-2014) et Juan José Castillo, l’un de ses collaborateurs, ont été interceptés. Dans cette conversation, Castillo se plaint de la manière dont le latéral gauche français traite son boss Rosell, alors que celui-ci lui a « sauvé la vie en achetant un foie ».
Le tribunal a également jugé que les paiements effectués par Sandro Rosell à Éric Abidal n’étaient pas une preuve du délit. En effet, de mai 2011 à avril 2013, tous les versements effectués par le club catalan au joueur ont été qualifiés de primes et récompenses pour les titres remportés. Son cousin germain et donateur, Gérard Armand, n’a également pas reçu d’argent, écartant l’hypothèse d’un trafic d’organes.
Abidal serait donc de bon(ne) foi(e).
QF