- Premier League
- J14
- Résumé
Leicester enchaîne, Manchester patine
Leicester 2-1 Everton
Buts : Vardy (68e), Iheanacho (90e +5) pour Leicester // Richarlison (23e) pour Everton
Jamie Vardy ? He scores when he wants.
Et il le veut plutôt souvent, ces derniers temps. En inscrivant son nom au tableau d’affichage pour la sixième fois d’affilée en Premier League, Vardy a fait plus de la moitié du chemin qui mène à sa série record de novembre 2015 (onze). Surtout, il a empêché une vilaine défaite des Foxes dans leur King Power (où Vardy a marqué pour sa treizième sortie consécutive, toutes compétitions confondues), face à un Everton plus intéressant que prévu. Mais le vrai héros s’appelle Iheanacho. Entré à l’heure de jeu, il lui a fallu moins de dix minutes pour servir King Vardy. Surtout, il a aligné Pickford et les Toffees en partant à l’extrême limite du hors-jeu et des arrêts de jeu. Pas mal, pour ses toutes premières minutes sous le maillot des Foxes.
Marco Silva résistera-t-il à cette nouvelle défaite ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, son Everton frenchiesur les bords (Sidibé et Digne, dans les couloirs) a montré quelques bonnes choses en première période. À commencer par le très bon Sidibé, passeur décisif pour la jolie tête plongeante de Richarlison sur l’ouverture du score. Mais Everton a manqué d’impact dans les zones de vérité. Face à un Leicester qui met City et la troisième place à trois points, c’est forcément insuffisant.
Maintenant, bon courage pour trouver une chanson avec Kelechi Iheanacho.
Leicester (4-5-1) : Schmeichel – Chilwell, Söyüncü, Evans, Pereira – Ndidi, Maddison, Tielemans, Barnes (Albrighton, 82e), Pérez (Iheanacho, 61e) – Vardy. Entraîneur : Brendan Rodgers.
Everton (3-4-3) : Pickford – Keane, Mina, Holgate – Digne, Sigurdsson, Davies, Sidibé – Richarlison, Iwobi (Kean, 78e), Calvert-Lewin (Schneiderlin, 78e). Entraîneur : Marco Silva.
Manchester United 2-2 Aston Villa
Buts : Heaton (42e CSC), Lindelöf (64e) pour Manchester // Grealish (11e), Mings (66e) pour Villa
Passion corners à la rémoise.
Avec une dynamique en berne et Anthony Martial en pointe, Manchester United se fait peur à domicile. Il faut deux corners joués court pour faire craquer les Villains. Sur le premier, Heaton fait une bonne partie du job : en le concédant d’abord, en voyant la tête de Rashford rebondir sur son poteau puis son dos avant de rentrer ensuite. Sur le second, il ne peut pas grand-chose contre la tête de Lindelöf trouvé au second poteau. Mais il va vite retrouver le sourire.
Car 112 petites secondes plus tard, Mings est parfaitement seul pour aligner De Gea et souligner les insuffisances défensives des Red Devils. Un manque d’attention qui n’a d’égal que la précision du pied de Grealish sur l’ouverture du score : l’enroulé dans la lucarne est sublime, Aston Villa va mener à Old Trafford pendant une demi-heure. Avant d’en repartir avec un point, donc.
Côté United, c’est le pire début de saison depuis 1988-1989. À l’époque, l’équipe avait terminé le championnat à la onzième place. Goodbye, Ole ?
Manchester United (4-2-3-1) : De Gea – Williams (Shaw, 79e), Maguire, Lindelöf, Wan-Bissaka – Fred, Pereira – Rashford, Mata (Lingard, 74e), James – Martial (Greenwood, 82e). Entraîneur : Ole Gunnar Solskjær.
Aston Villa (4-3-3) : Heaton – Targett, Mings, Konsa, Guilbert – Douglas Luiz, Hourihane (Lansbury, 81e), McGinn – Grealish, El Ghazi (Hassan Trezeguet, 18e), Wesley. Entraîneur : Dean Smith.
EC