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Legrand, Zdziech, la balle et le fusil
Maintenu en Ligue 2 par la DNCG, avec encadrement de la masse salariale, Valenciennes a échappé à la descente aux enfers. Mais le club est loin d’être tiré d’affaire.
En témoignent les tensions palpables au sein de la direction, entre l’actuel président, Eddy Zdziech, et le précedent, Jean-Raymond Legrand, aujourd’hui actionnaire du club à hauteur de 15%. « Je suis serein par le fait qu’on arrive à retrouver des fondamentaux de simplicité, d’humilité et de travail. Ce qui n’est pas le fort de mon prédécesseur » , piquait Eddy Zdziech, en cours de saison.
Interrogé par France Football, Jean-Raymond Legrand a naturellement dégainé les punchlines : « Il parle de moi. Il faut qu’il change de cheval et de fusil. Parce qu’à force de tirer sur moi, un jour, la balle va ricocher… ça suffit ! Tous les jours, il faut qu’il parle de moi à quelqu’un. Qu’il fasse son boulot, qu’il me foute la paix. Et pour ma part, je verrai ce que je ferai. »
Et de poursuivre sur la gouvernance de son successeur, en référence à de possibles retards de salaires : « À l’écouter, il était serein pour le club. Sauf que là, on a l’impression que la situation est tout sauf sereine. Franchement, ça m’inquiète ! J’aimerais savoir pourquoi les salaires n’ont pas encore été versés. J’espère qu’ils le seront vite parce qu’on a une saison qui démarre le 31 juillet. »
« Je ne suis pas serein du tout parce que je ne sais pas où en est le club aujourd’hui. (…) La situation financière de Valenciennes, je ne la connais pas. Malgré ma position au sein du club, je n’ai rien reçu sur l’état des comptes. Je suis actionnaire du club à hauteur de 15 %, mais je ne sais pas où l’on en est. »
Une atmosphère propice à une remontée en L1, en somme.
FL