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Legrand, le président ultra de VA
Président de club professionnel de football. Une profession quelque peu standardisée, codifiée. Mais dans le paysage de la L1, un personnage dénote, étonne : Jean-Raymond Legrand. Dans un entretien publié dans le magazine So Foot du mois de mai qui sort lundi dans les kiosques, le président de VA se confie.
Besogneux, il a commencé tout en bas de l’échelle comme ouvrier découpeur de verres pour devenir un entrepreneur confirmé spécialisé dans le recyclage industriel. Une ascension qui lui a permis de se payer son « rêve » , diriger le club qu’il est toujours allé voir – quitte à resquiller la billetterie – de Valenciennes. Enfant spectateur depuis la tribune de Fer – il lui arrivait de monter sur les pylônes pour mieux voir les matchs du VAFC-, il assiste désormais au match depuis la tribune présidentielle. Où son comportement détonne, notamment vis-à-vis de certains de ses confrères : « Je suis un malade en tribune. Je motive les mecs dans la corbeille. Je leur demande :« Mais putain, vous voulez applaudir ? »Quand il y a le président de l’autre club heureux à côté de moi, je me sens mal. »
Un supporter, un vrai qui emmerde le protocole et les conventions sociales. Notamment lorsque quelqu’un comme Zlatan ne lui rend pas son bonjour : « Zlatan, je savais qu’il n’était pas poli. Je lui ai dit trois fois bonjour, il ne m’a pas répondu. Alors dans le couloir, je lui ai filé un petit coup de coude, discret hein, personne ne l’a vu. Mais il a fini par se retourner. »
EG