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Légende du Paris Saint-Germain, Raí entre au capital du Paris FC
Il ne faudra pas se planter de porte sur le périph’.
Raí fait une infidélité au PSG. Alors que l’autre club de la capitale, le Paris FC, a décidé de suivre la tendance actuelle en ouvrant son capital à des Américains, L’Équipe révèle ce mardi que le Brésilien va jouer un rôle majeur pour l’équipe qui a terminé quatrième de Ligue 2 en 2021-2022. Bientôt propriétaire de 9% du club contre la somme de trois millions d’euros, le nouvel actionnaire Sport Bridges Venture compte en effet en son sein l’ancien milieu offensif.
Le Paris FC ouvre de nouveau son capital aux Américains de Sport Bridges Venture dans lequel figure Rai, l’ancien capitaine du PSG. Le PFC compte sur lui pour attirer de nouveaux partenaires et développer son image, notamment au Brésil https://t.co/AM4uyBlFfM pic.twitter.com/YhKBkUVSXr
— L’ÉQUIPE (@lequipe) June 27, 2022
Notamment vainqueur de la Coupe des coupes (1996) et champion de France (1994) avec le PSG, Raí va donc devenir ambassadeur du Paris FC. « Cela ne change rien à ma relation avec le PSG, ni à l’amour que je lui porte, ni à mon histoire avec lui, a expliqué l’ancien Parisien. Je ferai toujours partie de son histoire et lui de la mienne. Le Paris FC n’est pas un grand rival du PSG. C’est aussi une façon d’apporter ma contribution à la ville. » Les pensionnaires de Ligue 2 comptent ainsi sur la renommée de l’Auriverde pour l’aider à attirer de nouveaux partenaires et développer son image, notamment au Brésil. Dans cette nouvelle aventure, il sera accompagné de plusieurs businessmen américains, notamment Pascal Rigo, qui s’était intéressé à la reprise de Bordeaux l’été dernier, et David Gandler, le fondateur de la société fuboTV qui a racheté la plateforme de streaming Molotov en France. Avec ses 9%, Sport Bridges Venture rejoint la longue liste des actionnaires au capital du PFC. En tête, le président Pierre Ferracci, actionnaire majoritaire avec entre 52 et 53 %, mais également le royaume de Bahreïn (19-20%), BRI Sports Holding, qui appartient à un investisseur anglo-sri-lankais et les Arméniens du Noah Football Group qui détiennent chacun entre 9 et 10% du club. « Outre l’apport financier, nous attendons de SBV une réflexion et une ouverture sur le marché américain ainsi que leur savoir-faire dans la mise en scène de spectacles dans les stades et autour des matchs », a déclaré Ferracci.
Vu le gruyère qu’est Charléty, voilà un défi qui s’annonce plus difficile à viser que la montée en Ligue 1.
GJ