Le tweet de Domenech passe mal en Italie

Et Gasperini ne connaît pas Domenech.

Le culot, nom masculin (Culotus Domenechus) : Aplomb excessif, effronterie, toupet ou hardiesse, audace. Accabler sans légitimité de par sa position, son titre ou un pouvoir atténué. On pose la définition ici, vous en faites ce que vous voulez, maintenant voici les dires de Raymond Domenech après la défaite de l’Atalanta.

Bravo au PSG pour cette belle émotion et merci à Gasparini pour ses changements de fin de match. Comme quoi la légende des entraîneurs italiens grand tacticien sur ce match reste une légende. Tuchel a eu plus de réussite .

— Raymond Domenech (@RaymondDomenech) August 12, 2020

« Bravo au PSG pour cette belle émotion et merci à Gasparini (nom joliment écorché façon Roland Tournevis, N.D.L.R) pour ses changements de fin de match. Comme quoi la légende des entraîneurs italiens grands tacticiens sur ce match, reste une légende. Tuchel a eu plus de réussite. » Un tweet qui ne passe pas de l’autre côté des Alpes, vraiment pas.

#Domenech, che stile: « Complimenti a #Gasperini per i cambi. Italiani i migliori tecnici? Una leggenda » #AtalantaPsg https://t.co/xosCUBosZH #serieA

— LaGazzettadelloSport (@Gazzetta_it) August 13, 2020

Critiquer les choix d’un entraîneur qui sort d’une saison stratosphérique est osé, mais fait malgré tout partie du football. Seulement Raymond, Gasperini s’est peut-être trompé sur ce match, mais généraliser une performance individuelle pour remettre en question le niveau global des coachs ritals, c’est très petit. Une sale journée en perspective, donc, pour celui qui a oublié de tourner sept fois sa langue avant de parler.

La Repubblica répond aussi à #Domenech : « Il n’a jamais été un entraîneur particulièrement sympathique. Pour en avoir la confirmation, demandez aux Français »

— GuillaumeMP (@Guillaumemp) August 13, 2020

Les Italiens de chez Mediaset ouvrent le bal. « Il ne perd jamais une question de se taire (…) Mais difficile de prendre au sérieux les critiques d’un sélectionneur qui a connu la pire humiliation publique de l’histoire d’un Mondial : la grève de ses joueurs. » De son côté, Tuttosport ne fait pas non plus dans le soft. « Il a dit que Tuchel a eu plus de succès hier. Ce même succès que lui a été contraint célébrer en tant que spectateur le 9 juillet 2006. »

Oublie les vacances en Sicile Raymond.