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Le syndicat des arbitres vole au secours de Stéphanie Frappart
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Râler sur les arbitres même quand ils font du bon travail ne fera rien avancer.
C’est pourtant ce qu’a décidé de faire l’Aris Salonique : le club a porté plainte contre Stéphanie Frappart, arbitre de la finale de la Coupe de Grèce face au Panathinaïkos (1-0). Cette dernière a été menacée à l’issue de la rencontre et a même dû se résoudre à quitter la pelouse sous escorte. Pourtant, la plupart des observateurs ont salué les décisions de la Française, qui a distribué trois cartons rouges lors du deuxième acte. Ce lundi, elle a d’ailleurs reçu le soutien du Syndicat des arbitres de football d’élite (SAFE), qui a dénoncé le traitement subi par la femme en noir.
« De telles attitudes montrent une nouvelle fois l’irrespect le plus total et la négligence la plus absurde à l’égard de la fonction d’arbitre, et la partialité des acteurs de ce match, a regretté le SAFE. Il y a encore beaucoup de travail. Bravo Stéphanie. Si les comportements de l’équipe perdante à la fin du match sont indignes des valeurs du football, les amoureux de notre sport peuvent être rassurés : tout s’est bien passé ensuite pour l’équipe arbitrale. Que lui reprocher ? D’avoir fait son travail dans un contexte houleux, avec impartialité. »
Quand c’est bien, il faut le dire.
Le Panathinaïkos et le football grec pleurent la légende Dimitris DomazosVD