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Le stade du Rad Belgrade fermé après les incidents racistes
Si jamais Mario Balotelli se posait encore la question : non, le racisme n’est légal nulle part.
Sauf qu’il faut souvent atteindre des extrêmes pour obtenir des réactions conséquentes. Et encore. À la suite des cris de singes dont a été victime Everton Luiz le week-end dernier dans le derby qui opposait son équipe du Partizan Belgrade au Rad de la même ville, la décision prise en réaction à ces incidents par la Fédération serbe paraît bien légère.
En effet, le Rad Belgrade a seulement été condamné à évoluer hors de son stade, « jusqu’à nouvel ordre » . Une sanction qui ne reflète guère la gravité des actes survenus lors de la rencontre. Pourtant, à en croire certains experts des Balkans, cette sanction est exceptionnelle en soi, dans le sens où elle provient du bad buzz propagé en Europe occidentale.
https://t.co/DaTnoL9j2L Please note that this would have never happened if the story hadn’t been all over Europe. And no fan indicted
— Loïc Tregoures (@LTregoures) 20 février 2017
Le groupe United Force apparaît coutumier des chants à connotation politique douteuse. Mais leur caractère outrancier n’est, semble-t-il, jamais relevé par les instances dirigeantes du football serbe, dès le moment où ils ne franchissent pas la frontière du pays.
Still waiting for Serbian FA to react to usual chants by UF87 on Ratko Mladić or Srebrenica. Such clowns
— Loïc Tregoures (@LTregoures) 20 février 2017
Pour vivre haineux, vivons cachés.
JD