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Le Sénat fustige la gestion du football français et procède à des recommandations
Breaking news : le football français ne se porte pas très bien.
À l’issue d’une mission d’information et de l’audition d’une soixantaine d’acteurs du football français, le Sénat a publié ce mercredi un rapport sur la gouvernance du football professionnel dans l’Hexagone. Le rapporteur Michel Salvin, sénateur LR, prône des réformes de régulation qui ont été adoptées à l’unanimité en commission. Ces propositions pourraient faire l’objet d’une proposition de loi. Le pavé de 130 pages pointe les nombreux dysfonctionnements et erreurs commises au cours des dernières années.
Parmi les points d’interrogation de la chambre haute du Parlement : le contrat signé en 2022 entre la LFP et le fonds d’investissement CVC Capital Partners. Cet accord polémique a rapporté 1,5 milliard d’euros au football professionnel français, contre environ 13% de ses recettes commerciales à vie. Mais pour Michel Savin, « la perspective de la distribution rapide de fonds aux clubs l’a emporté sur toute autre considération », alors que « l’utilité à long terme de l’opération avec CVC reste à démontrer pour les clubs ».
La rémunération excessive du président de la LFP, Vincent Labrune, a aussi été évoquée. Considérant que la Ligue est une subdélégation d’un service public, les sénateurs souhaitent « instaurer un plafond des rémunérations des présidents de ligues professionnelles, semblable à celui existant pour les entreprises publiques », soit 450 000 euros. 35 mesures pour mieux encadrer la gouvernance de la Ligue ont été publiées, avec notamment un meilleur contrôle de la DNCG, un meilleur encadrement de la masse salariale des clubs, une diminution du nombre de contrats professionnels et une meilleure solidarité financière entre les clubs.
Pas impossible que le niveau sportif de Montpellier ait son petit chapitre dans ce rapport.
FL